La petite truie, le vélo et la lune

Aux yeux de Rosie la petite truie, aucun endroit n'est plus extra que la ferme où elle habite. On y trouve de tout pour être heureux : un carré de boue pour se prélasser, de la nourriture à volonté  et une porcherie délicieusement parfumée. Un véritable petit coin de paradis à porté de sabots. Un petit porcelet ne pourrait demander mieux. C'est exactement ce que croyait Rosie jusqu'au jour où apparut dans la cour un vélo rouge qui lui sembla une pure merveille. Elle passa des heures à observer les déplacements de cette rutilante mécanique et se dit à elle-même: Rien de plus facile! Je pourrais faire du vélo, moi aussi. La vie se transfigure aux yeux de la petite truie qui, non plus confinée à son carré de boue et à sa moulée, désire maintenant pédaler jusqu'au bout du monde. C'est le cœur emplie de ce tout nouveau rêve qu'une nuit, Rosie se glissa sans bruit hors de sa porcherie. Sous le regard bienveillant de la lune, son unique complice, elle enfourcha le vélo merveilleux et tenta de pédaler. Mais Paf! le vélo se renversa sur le côté. C'est plus compliqué que je ne l'aurai cru, pensa notre petite héroïne un peu déçue. Mais Rosie n'est pas un porcelet qui abandonne si facilement. Nuit après nuit, la lune est témoin du même manège et du même résultat catastrophe. Boum! contre le mur du poulailler. Plouf! dans la mare. Bang! le groin en plein dans le potager. Et si les ragots de la ferme étaient vraies? Si le vélo était une activité beaucoup trop difficile pour une petite truie? C'est à Rosie de leur prouver le contraire! 

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Le passeur de Lois Lowry

Le passeur de Lois Lowry, ce petit bouquin orange qui arbore le portrait d’un vieillard, a accumulé la poussière dans ma bibliothèque pendant plusieurs années. J’ai toujours été intrigué par ce petit livre encensé par la majorité des lecteurs sans pour autant succomber à l'encensement, il me manquait toujours le petit coup pour me décider de prendre le livre entre mes mains et de m’asseoir pour m’immerger dans les mots et l’univers dystopique de Lowry. Au grand désarroi de plusieurs, j’en suis certaine, l'impulsion qui m'a mené vers cette lecture a  été la parution de l’adaptation cinématographique de ce livre culte. Au début de cette très courte lecture, mes attentes face à ce livre étaient très basses, mais je dois avouer avoir été emballé par l'histoire dès le premier chapitre. Maintenant, je peux fièrement dire que j’ai joins le rang des admirateurs de ce classique de la littérature adolescente . Le passeur a été pour moi une révélation totale. Je dirais même plus, une expérience de lecture qui m’a hantée pendant plusieurs semaines et qui encore aujourd’hui, lorsque  j’y pense, me donne des frissons.

La conquête des livres dans ma bibliothèque (alias mes achats compulsifs de livres) #2

Encore une fois, j'ai abusé de mon porte-feuille et j'ai succombé à la tentation des livres. J'ai été séduite par ces beautés comme un marin est attiré par le chant d'une sirène. 

Je vous présentes mes livres...

Les sept péchés capitaux des lecteurs

Ce questionnaire à été créer par BookishlyMalyza sur Youtube

Avarice : Nommez le livre que, sous aucun prétexte, vous ne pourriez prêter?

Ma bibliothèque contient plusieurs trésors tous chers à mon coeur. Mais aucun ne revêt plus d'importance à mes yeux que cette petite version jaunie et écornée du Petit Prince de Saint Exupéry ayant appartenu à mon père dans les années 70. Outre sa valeur sentimentale, je ne pourrai jamais prêté cette version du roman à qui que ce soit puisqu'un livre ayant coûté 0.95$ ne peut pas être fabriqué avec des matériaux de premières qualités. Les feuillets s'envolent littéralement au vent lorsqu'on les effleurent. Vous êtes maintenant averti!

Je n’aime pas emprunter des livres, mais j’adore prêter les miens, c’est pour moi une façon de partager ma passion. MAIS, comme toute bonne chose, il y a une exception et mon exception est le livre que ma grand-mère a écrit pour ses enfants que je chérirais près de moi toute ma vie et dont je permets la lecture seulement sous supervision.

Mes rêves de lectrices

Mathilde 

Bulle de sagesse # 2 : Cactus câlin - Simona Ciraolo

La beauté du mal de Wendy Higgins

Bonjour, je m’appelle Mathilde et aujourd’hui j’ai une confession à vous faire. Je crois que je dois enfin m’ouvrir les yeux et du même coup vous éclaircir sur ma personnalité bipolaire de lectrice. J’adore ou je haïs. Voilà! Je l’ai dit, maintenant vous savez tout. Quand je prends un livre pour m’immerger dans son histoire,  il m'arrive parfois d'avoir une certaine difficulté à nuancer mes opinions sur ma lecture. Heureusement pour moi et les livres que je lis, je suis une lectrice assez facile à satisfaire. Quand je lis, je ne lis pas seulement avec mes yeux mais avec tout mon corps, mon âme et mes émotions. Je deviens rapidement absorbée et passionnée par les mondes imaginaires qui peuplent mes romans. Cependant, lorsque je n'aime pas une lecture, c'est avec autant de fougue et de passion. Ma décision est sans équivoque! Malheureusement, pour Wendy Higgins j’ai détesté avec passion son livre, La beauté du mal. Je le redit, j’ai de la difficulté à voir tout en couleur et en nuance quand je parle d’un livre que je n’ai pas aimé. En ce qui concerne ce livre je ne vois que la couleur noire, noire comme une nuit interminable et sans espoir.  

Boris Brindamour et la robe orange

Boris Brindamour est un petit rouquin qui aime littéralement des tas de choses. Il aime le dimanche matin pour les crêpes que lui prépare sa maman. Il aime également le lundi, puisque le lundi il marche pour se rendre à l'école. Il aime dessiner, il aime chanter très très fort et il aime la collation du midi et les cartons de jus de pomme. Oui, vraiment, Boris aime beaucoup de choses. Mais ce qu'il préfère, ce qu'il aime par dessus toutes ces choses qu'il aime vraiment, c'est le coin déguisement de sa classe. Plus spécifiquement, la robe orangée qui se trouve dans ce coin. Boris aime une quantité infini de détails dans cette robe. Il aime sa couleur vibrante qui lui rappelle les cheveux de sa maman, la force du tigre et la brillance du soleil. Il aime le bruit que fait le tissu lorsqu'il marche et lorsqu'il s'assoit. Oui, vraiment, Boris aime absolument tout de ce bout d'étoffe orangé. Le seul hic c'est que les copains de sa classe ne semblent pas apprécier autant cette robe orange lorsqu'elle est portée par Boris. Les garçons de sa classe ne cessent de se moquer de lui et certains même ne veulent pas que Boris les approchent par peur qu'il leurs transmet le virus qui les transformeraient en filles. Ses copines aiment également le tourner en ridicule et certaines tentent même de lui arracher sa belle robe orangée sous prétexte qu'il est un garçon et qu'un petit garçon n'a pas le droit de porter des vêtements réservés aux filles. Boris en a plus qu'assez des railleries incessantes et de tous ces quolibets qui lui donnent des crampes d'estomac. Boris est un petit garçon qui aime porter une robe. Un point c'est tout! Comment leur faire comprendre qu'à ces yeux cette robe, que tous associent à la féminité, possède un sens beaucoup plus profond que ne saurait contenir un simple bout de tissu.