L’histoire…
Jonas n’a jamais connu la guerre, la
peur et la douleur car dans le monde où il vit tout ce qui peut faire du mal a
été éradiqué. Tout dans cette communauté est contrôlé pour s’assurer du bien-être
de chacun. Les couleurs, les désirs et l’amour ne sont pas des notions connu
par ces citoyens. Lors d'une grande cérémonie marquant ses douze ans Jonas se voit attribuer, comme tous les autres citoyens avant lui, un rôle à jouer dans sa communauté. Mais Jonas n'est pas comme tout le monde: il est spécial. Il reçoit une des
fonctions les plus importantes de sa communauté; un poste si singulier qu'il ne peut être attribué qu'à une seule personne à la fois. Jonas est le
nouveau dépositaire de la mémoire. Son apprentissage est prise en charge par
l’ancien dépositaire de la mémoire qui détient tout le savoir des générations
passées. Mais la détention du savoir dans un monde où aucun choix n’est permis
peut-être très dangereux.
Mon interprétation…
Plus qu'une simple dystopie, Le passeur
a été pour moi un livre de mystère et de révélation sur la vision que je posais sur ma société actuelle et future. La grande force du roman de Lowry repose sur la richesse et la diversité des interprétations que les lecteurs de tout âge peuvent puiser à même le texte. Un enfant verra peut-être dans cette histoire une ode à
l’individualité dans un monde terrifiant où la société nous pousse au conformisme. Un adulte, quant à lui, aura peut-être déchiffré une histoire où la sécurité et
le bonheur de la jeunesse ne s’applique plus dans le monde des adultes. Peut-être viendra-t-il à la conclusion que bien que la
douleur soit partie intégrante du monde adulte, ce sont nos choix et nos expériences
qui nous extirpent de cette réalité et nous rendent uniques. Pour moi, Le passeur est un portrait glacial des sacrifices qu'une société doit endurer si elle veut maintenir une forme de paix sociale totale. Ce qui entraîne une réalité terrifiante où la seule façon d'édifier une société utopique est l'imposition de la naïveté, c'est-à-dire l'ignorance forcée des citoyens face aux horreurs requisent pour aboutir à cette société idéale. J’ai été terriblement déstabilisé par cette société qui, à certains égards, n’est pas très distincte de notre réalité sociale. La seule chose qui est certaine est que peut importe
votre interprétation du livre, vous vous poserez des questions sur vous et sur
le monde qui vous entoure.
L’écriture…
Lois
Lowry est dans sa simplicité une des voix les plus puissantes que j’ai eu la
chance de lire. En dépouillant son écriture de superflu, l’auteure réussit à
laisser la place à une atmosphère paisible qui vient ajouter à la force des
images et émotions qu’elle décrit. Ses
mots m’ont plongé dans un tourment d’émotions parfois contradictoire. J’ai connu la mélancolie et la peur, j’ai été remplie d’espoir et j’ai été royalement
troublé par l’histoire de Jonas.
Je ne peux que m'extasier devant cette histoire qui est la définition même d'un bon livre en ce sens que chaque personne qui mettra ses mains sur ce bouquin pourra développer sa propre interprétation de l'histoire. Il y a une bonne raison pourquoi ce livre fait partie des lectures obligatoires dans plusieurs écoles. Si vous n'avez pas encore eu la chance de lire Le passeur, faites vous une faveur et plongez dans la lecture de ce petit livre tout de suite. Sensations fortes et remise en question seront aux rendez-vous!
Je ne peux que m'extasier devant cette histoire qui est la définition même d'un bon livre en ce sens que chaque personne qui mettra ses mains sur ce bouquin pourra développer sa propre interprétation de l'histoire. Il y a une bonne raison pourquoi ce livre fait partie des lectures obligatoires dans plusieurs écoles. Si vous n'avez pas encore eu la chance de lire Le passeur, faites vous une faveur et plongez dans la lecture de ce petit livre tout de suite. Sensations fortes et remise en question seront aux rendez-vous!
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