1 mars 2015

Keleana tome 1: L’Assassineuse


S'il y a un nom que vous devez retenir, vous qui êtes sur le blogue pour assouvir votre amour de la littérature jeunesse, c'est définitivement celui de Sarah J. Maas (pour les autres qui se sentent un peu perdu dans ce nouvel univers, ne stressez pas car vous êtes entre de bonnes mains. Profitez de l'occasion pour vous instruire et découvrir par la même occasion votre prochaine lecture). Vous allez entendre chuchoter, crier et supplier ce nom, surtout par moi qui ai développé un important béguin pour cette auteure. Oh! Sarah J. Maas, qu’as-tu fait aux synapses responsables de mes émotions? Avec ce premier roman, tu prends en tornade le monde de la littérature jeunesse et mon cœur du même coup. Keleana L’Assassineuse est une véritable gemme, malheureusement rare, dans le monde des romans jeunes adultes. Tu sais qu’un livre est bon quand tu ne peux t’empêcher de le dévorer mais qu’au même moment tu veux t’en délecter et que tu redoutes sa fin plus que tout. Chanceux pour vous, Keleana L’Assassineuse est le premier roman fantastique d’une série de six livres donc vous pouvez dévorer en paix le premier et tout de suite attaquer le deuxième.

Keleana, dix-sept ans, est l’assassine la plus redoutable du royaume d’Adarlan. Depuis près d’un an, elle est emprisonnée dans les mines de sel d’Endovier.  Keleana veut à tout prix retrouver sa liberté et elle est prête à tous les sacrifices pour arriver à ses fins. Alors, quand le prince Dorian lui propose de le représenter dans un tournoi à mort pour devenir l’assassin royal, elle saute sur l’opportunité. Quatre ans de travail au service de son ennemi, le cruel roi d’Adarlan, en échange de sa liberté est pour Keleana un petit sacrifice. Mystérieusement, les participants du tournoi meurent les uns après les autres dans des circonstances inexplicables. Keleana doit découvrir ce que ces évènements lugubres cachent pour sauver sa vie et protéger son rêve de liberté.

En tant que lectrice avisée, je me sens la responsabilité d’apposer un avertissement à ce livre. Keleana L’Assassineuse peut amener son lecteur à développer certains symptômes. Si vous vous retrouvez à trois heures du matin sur Internet à regarder des dessins des fans du livre ou à écouter des entrevues de l’auteure, vous savez que vous êtes tombés sur une perle rare ou que vous perdez un peu la tête. Mais ne vous inquiétez pas, moi-même souvent soumise à la maladie passagère de la «fan girl», je peux vous assurer qu’on s’en sort très bien et qu’on y prend même goût; malgré le manque de sommeil et l’excès d’enthousiasme pour des personnages fictifs qui est souvent mal compris par notre entourage.  


Commençons avec le début, c'est-à-dire la première page du livre. Vous ouvrez la page couverture et devant vous se retrouve une carte du monde d’Adarlan. Je ne sais pas pour vous, mais de mon coté s’il y a une carte au début d'un livre je vais assurément l'acheter. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Je suis une fan du genre fantastique parce que j’adore quand un auteur crée un nouveau monde où les seules frontières sont celles de son imagination. Dans Keleana L’Assassineuse, la construction du monde occupe une grande place de l'intrigue ce qui peut alourdir un peu la lecture. Mais ne vous découragez pas car cela en vaut vraiment la peine!

Une carte du monde ne serait rien sans les personnages qui y habitent. Ici, Sarah J. Mass nous gâte en créant un des personnages féminins les plus complexe et fort que j’ai eu la chance de lire depuis quelques années. Keleana est un personnage féminin fort et indépendant qui ne laisse rien lui barrer son chemin. Je suis en admiration devant sa détermination et la façon dont elle traverse les épreuves qui lui sont présentées. Plusieurs se sont plaints du fait que Keleana parait vaniteuse et centrée sur elle-même, mais pour moi elle est l’emblème de la force et exhume cette confiance qui lui permettrait de changer le monde d’un simple claquement de doigts. Le plus important est que Keleana ne laisse pas son sort entre les mains d’un homme. Elle est reine de sa propre destinée. Voilà qui amène un vent de fraîcheur dans l’univers  des romans adolescents où malheureusement les actions des personnages féminins sont, pour la plupart du temps, guidées par leurs seuls désirs amoureux. Mais ne vous trompez pas, il y a une excellente histoire d’amour dans ce livre simplement elle n’est pas au centre de l'intrigue et il ne s'agit pas ici d'un bête coup de foudre. La romance entre les différents personnages se bâtit d'avantage sur le long terme. Une des grande force de ce roman tient justement au fait que les rapports entre les personnages évoluent tout au long de l'intrigue et continueront à évoluer tout au long de la série. Le lecteur n'est donc jamais au bout de ses surprises puisqu'il ne peut jamais définir avec certitudes les allégeances des différents personnages.



Adorer est un mot faible pour décrire mes sentiments envers ce livre. J’ai plutôt développé une passion sans borne pour ce roman. Si vous croyez que j’exagère, allez chercher le livre, lisez-le et on se reparlera de mes excès d’enthousiasme pour ce livre et son auteure. J’attends avec impatience et effervescence le reste de cette série qui a mis mon cœur et mon sommeil en tourmente.

Pour lire notre revue de Keleana tome 2 : La reine sans couronne, cliquez ici.


 Mathilde Courtemanche





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